Ou P.C.A., il s’agit de l’acronyme en vogue cet été. Les entreprises se penchent en ce moment sur sa rédaction afin d’anticiper une éventuelle pandémie de grippe à l’automne.
Certaines en avaient d’ores et déjà rédigé un dans le contexte de la grippe aviaire, pour d’autres l’exercice demeure nouveau. Qu’est ce qu’un plan de continuité d’activité ? Il s’agit d’un document rédigé par l’entreprise afin de maintenir un niveau d’activité le plus élevé possible tout en protégeant les personnels exposés, dans un contexte de travail en mode dégradé.
La rédaction de ce plan demande de réfléchir à des scenarios permettant d’assurer les missions des entreprises en fonction du taux d’absentéisme engendré par une éventuelle pandémie de grippe, qui viendrait majorer les taux d’absentéisme habituellement rencontrés. Le but est de maintenir la continuité des fonctions de direction, ainsi que les ressources humaines nécessaires au fonctionnement de l’activité de l’entreprise. Il convient pour ce faire de revoir les modes d’organisation de l’entreprise (envisager le télétravail par exemple) en les adaptant à ce contexte particulier.
En outre, ce plan doit inclure les acquisitions préalables comme les fameux masques de protection adaptés, les affichages nécessaires à destination du personnel, ainsi que les produits d’hygiène permettant de limiter une éventuelle propagation du virus.
Cependant, il ne faut pas non plus s’alarmer, ce risque reste une grippe, ce qui signifie avant tout que les personnes seront malades durant une semaine tout au plus. Le danger réside avant tout dans la contagiosité du virus qui risquerait de toucher un pourcentage important de la population (40% dans le pire des cas). Ainsi, l’activité économique pourrait s’en trouver fortement pénalisée dans un contexte déjà tendu. Il importe également de ne pas négliger l’impact psychologique que la pandémie aurait sur la population. Cette dernière définira en grande partie le taux d’absentéisme.
Mai-Emilie Dovan