Les données de base constituent aujourd’hui les éléments fondamentaux de tout processus : une simple commande de vente s’appuie en général sur des données clients et des fiches article, ces mêmes données étant exploitées pour la livraison et la facturation qui s’enchainent assez naturellement. Cependant, ce déroulement peut être remis en cause par le simple fait d’une incohérence dans ces données.
Il devient ainsi de plus en plus important d’assurer cette gestion intelligente et cohérente des données de base, sans quoi les processus nécessitent de plus en plus d’interventions humaines, diminuant l’efficacité globale de l’entreprise et la satisfaction client. Plus grave encore, ces incohérences peuvent fausser les résultats des outils décisionnels en agrégeant des données par erreur, nuisant à la confiance des utilisateurs qui ne tirent plus profit des indicateurs.
Maîtriser sa gestion des données de bases, c’est maîtriser les processus qui en découlent et le reporting associé.
Même si le système d’information se résume seulement à un ERP, le processus de définition, d’enrichissement et de maintenance des masters datas doit être rigoureusement surveillé et constamment amélioré : l’expérience des incidents rencontrés doivent permettre de compléter les règles métier, les outils de worklow devenant alors primordiaux pour arbitrer et accélérer l’enrichissement des données.
Les impacts cités dans la première partie illustrent pourquoi des solutions de Master Data Management (MDM) ont été mises en place : elles apparaissent en effet, comme salvatrice, avec une gestion centralisée simplifiée et une distribution des données facilitée dans tout le système d’information.
Si le processus de gestion des masters datas est déjà clairement défini, les outils de master data management peuvent alors se révéler être de formidables accélérateurs.
En effet, les solutions MDM se prêtent parfaitement à une évolution en douceur vers la consolidation et l’harmonisation des données : ils éliminent les doublons, et assurent la cohérence des données communes ou liées entre systèmes. Ces solutions MDM deviennent alors des éléments fondamentaux du nouveau système d’information, en alimentant notamment les outils EAI (transcodages entre application) et les outils de business intelligence (consolidation des données identifiées différemment par les systèmes), ouvrant la voix à une architecture orientée services (SOA).
Pierre HUGOT – Associé