Les données de base constituent aujourd’hui les éléments fondamentaux de tout processus : une simple commande de vente s’appuie en général sur des données clients et des fiches article, ces mêmes données étant exploitées pour la livraison et la facturation qui s’enchainent assez naturellement. Cependant, ce déroulement peut être remis en cause par le simple fait d’une incohérence dans ces données.
Il devient ainsi de plus en plus important d’assurer cette gestion intelligente et cohérente des données de base, sans quoi les processus nécessitent de plus en plus d’interventions humaines, diminuant l’efficacité globale de l’entreprise et la satisfaction client. Plus grave encore, ces incohérences peuvent fausser les résultats des outils décisionnels en agrégeant des données par erreur, nuisant à la confiance des utilisateurs qui ne tirent plus profit des indicateurs.
Maîtriser sa gestion des données de bases, c’est maîtriser les processus qui en découlent et le reporting associé.
Même si le système d’information se résume seulement à un ERP, le processus de définition, d’enrichissement et de maintenance des masters datas doit être rigoureusement surveillé et constamment amélioré : l’expérience des incidents rencontrés doivent permettre de compléter les règles métier, les outils de worklow devenant alors primordiaux pour arbitrer et accélérer l’enrichissement des données.
Dès que le système d’information se complexifie avec des systèmes spécialisés par domaine (finance, achats, ventes, logistique…), les sources de problèmes liées à une mauvaise gestion des données de base explosent de manière exponentielle : chaque système disposant de son propre référentiel de données de bases, avec sa propre cohérence logicielle, doit échanger des informations avec d’autres systèmes souvent structurés différemment car servant un autre besoin.
Aux problèmes métier s’ajoutent alors les problèmes techniques : une incohérence de données donne lieu à des erreurs dans les interfaces, qui bien que souvent corrigées afin de permettre le passage à l’étape suivante, ont dores et déjà engendré une autre erreur, illustrant alors à merveille l’effet boule de neige…